lundi 19 novembre 2007

Comment fonctionnent les bus


Pain Sucre vu du bus et de la médiathèque de la Maison de France (11e étage).
Il y a un code spécial pour l'usage des bus. Ils sont les rois de la route. Ils vont parfois très vite, si l'on est debout, il est indispensable de se tenir avec les deux mains du même côté afin de ne pas tomber et de faciliter le transit des gens vers la sortie qui se situe généralement à l'arrière. On monte à l'avant par trois marches escarpées. Il n'y a pas de ticket ; mis à part le conducteur, il y a également un receveur à qui on paye le voyage, 2 R$, il est assis près du tourniquet rouge qui comptabilise le nombre d'entrées.
C'est gratuit pour les enfants jusqu'à 5 ans, les personnes âgées à partir de 60 ans, les handicapés, et les élèves et étudiants en uniforme de leur école, des places sont réservées à l'entrée avant le tourniquet. Lorsque le bus est bondé, on cède systématiquement la place aux mamans avec enfant (il est impossible de rester debout avec un enfant !) ou on vous propose de le prendre sur les genoux ainsi que votre sac, pour désengorger l'allée centrale. Pour signaler l'arrêt, il y a une corde qui court tout le long du bus, il suffit juste de tirer.
Les arrêts de bus ne mentionnent pas les différentes lignes, ni les horaires, ni les destinations (ça commence à peine, dans de rares endroits) ; ça marche par le bouche à oreille, il faut demander. Il n'existe pas non plus de plan. Comme il n'y a pas de ticket, on paye le trajet pour chaque bus (même si on en prend 4 dans l'heure).
Quand le bus n'est pas trop plein, il y a souvent des vendeurs ambulants de sucreries pour 1 R$ qui passent avec leur cargaisons savamment achalandée sur un crochet de boucherie.

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