vendredi 30 novembre 2007

La famille brésilienne

La famille est très soudée, les éléments sont solidaires et vivent à proximité les uns des autres. Les enfants ne partent pas de chez leurs parents avant d'être mariés ; ils ne partent parfois donc jamais. Les parents continuent à payer les charges relatives à la gestion de la maison et les enfants, quand ils commencent à travailler gardent leurs revenus pour autre chose (épargne, voiture, habillement, loisirs...). Quand les enfants partent, ils ne vont pas loin et sont toujours présents au repas dominical. J'ai vu l'exemple d'un fils ingénieur qui est revenu un temps à la maison familiale avec sa femme et son nouveau-né pour que ces derniers soient mieux entourés ; quand le congé maternité sera terminé, c'est la grand-mère qui s'occupera de l'enfant jusqu'à ce qu'il aille à la crèche. Ils sont 6 enfants (la plus jeune a 20 ans), tous vivent sous le même toit- 10 personnes- en parfaite harmonie (apparente). Le voisin du 18e lui aussi est revenu après son divorce, étiquette sociale oblige. On ne vit pas seul.

Favelas



Les Favelas à Rio représentent une bonne partie de la population. Ce sont des habitations en briques (et non plus matériel de récup) accrochées aux mornes, avec la meilleure vue généralement ! Quand il pleut, il arrive qu'elles s'effondrent. Elles jouxtent les quartiers les plus riches, copacabana par exemple et ici sur la photo l'hôtel 5 étoiles Sheraton. Il est vivement déconseillé de se promener dedans sans être bien accompagné et sans avoir eu l'autorisation des instances dirigeantes. Les trafiquants règnent sur ces quartiers mais la plupart sont des gens comme tout le monde qui subissent la pauvreté et la misère. Ce sont ces gens qui travaillent chez les riches comme cuisinière, Baba (nourrice), chauffeur, employé de maison, jardinier, homme à tout faire, domestique, faxineira (femme de ménage), manucure, chauffeur de bus, caissière, assistant caissier (il y a une loi qui obligent les supermarchés à employer deux personnes pour chaque caisse, le deuxième embale les courses).